Le seul problème est que l'affichage du fond varie en fonction de la taille de l'écran...
Par ce nom, provocateur par essence, j’ai voulu exprimer un choix qui va à l’encontre des tendances actuelles de la communication graphique. A l’heure où l’image est reine, alors que la publicité nous pousse à la standardisation, je souhaite mettre en évidence certains abus de notre société : image dégradante de la femme, publicité mensongère, choix des mots et des images à but lucratif, etc. Pour ça, je m’inspire de l’univers de la publicité (et de la communication en général : enseignes, affiches, etc.) en en détournant les codes, en grossissant ses traits, pour aboutir à des caricatures grossières. Les logos/slogans « Extra Super Dope Deluxe » et « The Real Fantabulous Original » sont le résultat de cette vision des choses.
Désobéissance Graphique est aussi un hommage aux contre-courants de l’art traditionnel que sont toutes les formes d’arts de rue : graffiti, pochoir, collage, sticker, affichage sauvage, et toutes les manifestations graphiques spontanées dans l’espace public. Si l’image s’impose comme vecteur d’idée et moyen de contrôle, il lui faut sans doute un contre-pouvoir…
Enfin, j’entends désobéir graphiquement en tentant d’intégrer la typographie sous toutes ses formes au cercle fermé de l’art contemporain. Le graffiti, la calligraphie, la signalétique, imposent la lettre en tant qu’objet graphique jusque dans la décoration d’intérieur. En mélangeant le sens des mots au côté graphique des alphabets, on ouvre grand les portes de la création…
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